C’est quand on perd quelque chose qu’on en comprend sa valeur.

C’est quand on perd quelque chose qu’on en comprend sa valeur.

Quand je rencontre mes clients, je leur serre la main en les regardant droit dans les yeux. Quand je vois mes amis français, je les prends dans mes bras et je les embrasse, en commençant par la droite comme le veut la coutume. Quand je retrouve mon amie Peggy, Alain ou mon ami Raymond, on se prend dans nos bras, heureux de se voir. Ce contact humain ne nécessite pas de mots, c’est de l’amour, du respect et une grande amitié.

Aujourd’hui, je peux entendre leurs voix, on s’envoie des textos, je sais qu’ils sont là, tout près, mais la présence physique, la chaleur humaine et l’énergie qui s’en dégagent ne sont pas au rendez-vous. Nous pouvons communiquer de bien des façons virtuellement, mais pas ressentir l’énergie d’un groupe de personnes qui a une grande et noble intention, assister à un spectacle de musique électronique sur une plage, sous la pluie, et danser frénétiquement, chanter à tue-tête, marcher dans les rues bondées, vivre l’expérience de flâner au Chelseaà New York le dimanche matin ou on a peine à s’y frayer un chemin. Ne pas pouvoir serrer dans nos bras nos parents vieillissants à leur retour d’un voyage à l’étranger… Et si c’était cela qui nous attendait.

Jamais le virtuel ne va remplacer la connexion humaine, l’énergie, le ressenti. Certes, il pourra nous aider à travailler mieux, à faire moins de déplacement. Certainement qu’il y aura un impact positif sur l’environnement, mais un impact tellement plus négatif sur notre besoin humain vital de connecter, de toucher, de sentir. Est-ce qu’un jour ce privilège nous sera enlevé, retiré et même interdit? Est-il humainement possible d’apprendre à nourrir son intériorité et son coeur de façon virtuelle sans jamais le vivre en présentiel ?

Marco Roy – Étape 21 coaching